« L’amour inspire la joie. Et quelle joie ? Une joie pure, solide, intime, inaltérable, une joie qui rejaillit sur le visage et qui y entretient la sérénité ; une joie qui est un avant-goût de celle des bienheureux. » Mère Marie-Salomé
La joie est une dimension de la Mission. Comment, sans cela, les gens pourraient-ils croire que nous avons une Bonne Nouvelle à partager avec eux ? Si la joie d’appartenir au Christ transparaît et se communique, notre vie consacrée portera témoignage d’un Dieu dont l’amour est source de vie et de bonheur.
La joie dont nous parlons n’est pas une joie insouciante, naïve, qui ignorerait les difficultés de la vie. C’est une joie bien enracinée dans la réalité du monde, mais qui en même temps plonge ses racines, plus profondément encore, dans la réalité de l’amour de Dieu. C’est cela qui lui donne cette solidité, cette « espérance contre toute espérance » qui la pousse à s’engager, à travailler avec Dieu à la transformation du monde.
Mère Marie-Salomé, après avoir dit que l’amour inspire la joie, pose tout de suite la question : « Et quelle joie ? » et elle répond : « Une joie pure, solide, intime, inaltérable… » Cette joie-là ne dépend pas des circonstances, des événements. Elle résiste à tous les vents. Elle peut même coexister avec les larmes, car elle est fondée sur le roc de l’amour.
« La joie » Paroles de Ste Thérèse de Lisieux, interprétée par Natasha st Pier