Clémentine Mukampabuka est rwandaise. Après son noviciat au Burkina Faso, elle a été envoyée en Algérie, à Oran, où elle a travaillé dans une bibliothèque. C’est maintenant la Tunisie qui l’accueille. Elle fait partie de la communauté de “Tunis Raspail ” avec d’autres sœurs étudiantes et des sœurs engagées dans le dialogue islamo chrétien.
Clémentine est revenue dans son pays d’origine pour prononcer ses vœux définitifs et célébrer avec sa famille, ses amis, sa paroisse et les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique du Rwanda et de la région son “oui pour toujours” au Seigneur.
“Ce jour que fit le Seigneur
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Merci du fond du cœur.
Merci à vous, toutes mes sœurs, chacune à votre façon,
pour votre place dans la mission qui vous a été confiée.
Merci à nos sœurs aînées pour votre prière et votre exemple de fidélité.
Merci à ma communauté de Tunis
pour le soutient apporté en tout temps et à venir.
Merci à la communauté de Kigali
pour les énergies dépensées et les émotions vécues et partagées.
Merci à toutes les sœurs qui m’ont été données comme accompagnatrices.
MERCI.
Au moment de l’offertoire, différents groupes de la paroisse ont amené des dons en nature, en les expliquant : des fruits, des légumes, des œufs, des fleurs. La maman de Clémentine et sa marraine portaient les hosties et le vin à consacrer. Tout ce monde était entouré de jeunes danseuses gracieuses qui formaient un cercle autour de l’autel. Un aspect, peu connu de l’assemblée, a été l’envoi en mission.
A la fin de la cérémonie, l’archevêque, Mgr Thaddée Ntihinyurwa s’est adressé à l’assemblée en les interpellant :
“Chers jeunes, qu’est-ce qu’un événement comme celui-ci vous dit ? Toutes ces sœurs venues de nations différentes pour annoncer l’Evangile, n’allons-nous pas les rejoindre ? Notre Eglise, ne doit-elle pas être missionnaire aussi, avoir le souci des autres peuples, sortir de ses frontières ? J’espère vivement que Nyamirambo, de Kigali et de tout le Rwanda, il y aura des jeunes qui vont suivre leur exemple, qui vont être missionnaires. C’est une grâce à demander au Seigneur.” |
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Voir, Clémentine et Esther : Le regard d’une étudiante sur son expérience africaine