 au Mali
 Invitation à l’engagement définitif de Maite
 Cécile française, Anafrida tanzanienne et Maité espagnole
 Les haricots, plat principal au Burundi
 au Burundi |
Raconte-nous ce qui t’a conduite en Afrique :
Je suis allée en Afrique, au Mali, comme touriste. J’avais été invitée par un Père Blanc espagnol que je connaissais. La réalité du Mali m’a bouleversée, avec ses 1,8 % de chrétiens. J’ai senti qu’il fallait des missionnaires pour partager la foi, la Bonne Nouvelle de l’Évangile, afin que les personnes qui ne connaissent pas encore Jésus-Christ puissent le rencontrer.
J’étais professeur en Espagne. En voyant l’analphabétisme au Mali, je me suis sentie appelée à collaborer avec d’autres, pour que les enfants puissent apprendre à lire et à écrire. L’école, c’est la base de l’éducation.
J’étais très engagée en Espagne dans le groupe des jeunes ENCUENTROS DE PROMOCION JUVENIL. Le Christ était le moteur de ma vie, mon trésor.
Pourquoi SÅ“ur Missionnaire de Notre-Dame d’Afrique ?
La sÅ“ur qui m’a accueillie au Mali était une sÅ“ur missionnaire de Notre-Dame d’Afrique, une SÅ“ur Blanche. J’ai beaucoup aimé sa manière d’annoncer Jésus-Christ, d’être proche des gens, d’apprendre leur langue, de s’habiller comme eux, de manger leur nourriture. Elle travaillait pour la promotion des femmes. Elle utilisait des teintures végétales naturelles pour faire le bogolan.
Dans quels pays as-tu vécu ?
J’ai fait ma formation religieuse au Burkina Faso, puis j’ai été envoyée comme missionnaire au Burundi.
Quelle est l’expérience la plus forte de ta vie missionnaire ?
Le “tout à tout” de St Paul (1 Co 9,22) repris par notre fondateur, le cardinal Lavigerie : “Je me suis fait tout à tous car j’ai dit au Dieu de tous ‘Je suis tout à toi’ “. Le “tout à tous”, c’est être disponible pour rencontrer toute personne, quelle que soit sa nationalité, son statut social. Cela demande une ouverture de cÅ“ur et de mentalité. L’internationalité, l’interculturalité, sont pour moi très importantes, car c’est faire de la famille humaine, une famille de Dieu.
Pourquoi as-tu choisi de t’engager définitivement dans la congrégation, en prononçant tes vÅ“ux définitifs le 15 août 2010 ?
L’appel du Christ dans mon cÅ“ur est le plus fort : ” Va, je suis avec toi, j’ai besoin de toi, spécialement en Afrique. Partage cette Bonne Nouvelle en contribuant au développement de chaque personne. ”
J’ai fait tout un chemin, depuis le début de ma formation religieuse et missionnaire. J’ai fait beaucoup de découvertes sur moi, sur les autres. Etre telle que je suis pour entrer dans la vie communautaire, partager entre nous, vivre l’entraide… Je donne et je reçois. Cela ne veut pas dire que c’est facile. C’est un défi qui me rend dynamique. Je suis contente d’élargir mon cÅ“ur pour accueillir l’autre tel qu’il est.
Trois mots qui résument ta vie ?
L’AMOUR qui s’est enraciné en CHRIST. La MISSION pour l’AFRIQUE ! Cela fait plus de trois mots !!
Parle-nous du jour de ton engagement définitif.
J’avais fait un rêve, que tout le monde apporte sa contribution à cette fête ; et ce fut le cas ! J’ai été touchée par la solidarité des gens de mon village, des amis, des membres de ma famille. J’ai reçu de nombreux messages venant de beaucoup de pays ! Ce fut un jour de joie que j’ai vécu en profondeur. J’ai vécu l’amour de Dieu et des autres.
Où es-tu maintenant envoyée en mission ?
Je viens d’être nommée dans mon pays, en Espagne, pour l’animation missionnaire et vocationnelle. Permettre aux gens, et spécialement aux jeunes, de découvrir ce qu’est la Mission, témoigner de mon expérience en Afrique ; et aussi être disponible pour accompagner celles qui discernent une vocation religieuse missionnaire dans notre famille religieuse.
Voilà ma nouvelle mission !
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